Après un parcours universitaire en anthropologie et en muséologie appliquée au PCI (patrimoine culturel immatériel), Aude Bertrand se spécialise dans le développement de projets culturels et artistiques à impact social.
Après avoir participé à l’ouverture du Musée Vodou à Strasbourg (2014), elle a travaillé avec le Collectif EzaPossibles à Kinshasa (RDC) dans le développement de projets locaux – comme le festival Kinact et le centre culturel Ndaku Ya La Vie Est Belle – et internationaux – dont les expositions Mégalopolis Kinshasa à Leipzig (Grassi Museum, Allemagne, 2018), Congoville, à Anvers (Middlehiem Museum, Belgique, 2019), ou encore Makin avec les Machines de l’Ile de Nantes (France-RDC, 2020-2021).
En 2019, elle rejoint en Ile- de-France, comme coordinatrice, le collectif Belladone, un collectif de réalisateurs audiovisuels et sonores, avec qui elle développe diverses résidences territoriales et actions pédagogiques, ainsi que des projets Culture & Santé.
En parallèle, elle suit la formation universitaire menant au DU « Pratiques de Traduction et de Médiation en situation transculturelle » du centre Babel, dans lequel elle mène une réflexion en ethnopsychiatrie sur la transculturalité comme un lieu de créativité et de résilience à travers l’oeuvre de Géraldine Tobe Mutamande.
C’est ainsi qu’elle décide de consacrer son travail à cette recherche : inviter des artistes à explorer – avec des chercheur.se.s en sciences humaines et des professionnel.le.s de la santé, de l’éducation et du social – les mouvements intimes des créations culturelles.
Dans cet esprit, elle développe et coordonne les activités de l’association MIMESIS depuis 2023.
Elle est aussi engagée dans l’accueil des personnes exilées au sein de l’association Passerelles de Dieulefit.
En 2024, elle se forme à l’enregistrement sonore avec la spécialité “micro sensible”, au centre Phonurgia.
Historienne, associée au Laboratoire de Recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA) et fellow de l’Institut Convergences Migrations. Spécialisée dans l’histoire des femmes et du genre des migrations au XXe siècle Les recherches de Linda portent sur l’histoire des femmes et du genre des migrations, des parcours individuels et familiaux aux politiques migratoires et d’accès à la nationalité au cours du XXème siècle. Elle a publié sa thèse sous le titre Le genre de l’immigration et de la naturalisation (1918-1940) (ENS Éditions, Lyon, 2013) et a codirigé, avec Françoise Thébaud, le n° 51 « Femmes et genre en migration » de la revue Clio. Femmes, Genre, Histoire (2020).
Elle a également publié plusieurs articles sur l’historiographie des femmes et du genre des migrations, les associations de protection de migrant·es (première moitié du XXe s.). Ses recherches actuelles portent sur l’histoire des séparations et du regroupement des familles dans la première moitié du XXe siècle et sur le genre de l’accès à la nationalité française au moment des décolonisations.
Linda a réalisé des recherches postdoctorales au Canada de 2009 à 2015, en contribuant notamment au projet « Histoires de vie des Montréalais déplacés par la guerre, le génocide et autres violations des droits de la personne ». Cette initiative, dirigée par Steven High et hébergée par l’Université Concordia à Montréal, a rassemblé 40 chercheur·es et partenaires pour explorer l’histoire orale et la co-construction des savoirs.
En parallèle, Linda est active au sein de plusieurs institutions académiques et culturelles. Elle occupe des postes au conseil d’administration de Mnémosyne et au conseil scientifique de l’Ethnopôle « Migrations, frontières, mémoires » au Centre du Patrimoine arménien à Valence. Elle est également membre de l’association Témoins de Paris et a été co-commissaire d’une exposition sur les migrations italiennes. Elle enseigne la méthodologie de la recherche en histoire des migrations et le genre des migrations dans le Master de l’EHESS / Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Née en 1989, est architecte, enseignante et doctorante (UMR CNRS IDEES Le Havre) dans le cadre du programme RADIAN (Recherches en Art, Design, Innovation, Architecture en Normandie). Son projet « Habiter la zone » associe recherche et créations documentaires pour interroger les enjeux de mobilité liés aux migrations, à l’habitat et au travail dans le secteur de l’industrie, et notamment dans les Zones Économiques Spéciales (ZES). Au croisement des sciences sociales et des arts visuels, son approche pluridisciplinaire rejoint la démarche de recherche-création-action portée par l’association Mimesis.
Naquit en l’an de grâce 1988 au cœur d’un monde divisé préparant sa mutation multi-dimensionnelle qui ne plaît, avec le recul, qu’à une infime partie de la population mondiale. Le reste étant trop occupé à survivre. Elevé au sein d’une famille nombreuse, par des parents gendarme et aide-soignante, le petit Benjamin développe très tôt un intérêt profond par la question sociale. À la suite d’un baccalauréat ES acquis sans brillance, il se dirige vers des études longues majoritairement composées de premières années. Quand, par miracle, il vient à bout d’une licence en psychologie, il s’inscrit en master MEEF, acronyme compliqué pour dire qu’il veut être professeur des écoles.
Enseignant depuis 2015 et depuis la rentrée 2019 en Réseau d’Éducation Prioritaire, il trouve un sens à son activité professionnelle au carrefour de la question sociale, des vacances, des compétences éducatives, de l’écrasement du mammouth et du travail en équipe.
De part son chemin de vie, ses expériences, ses (très) modestes lectures (de wikipédia), et au nom de son amitié, il co-co-cofonde Mimesis afin de participer à ses réflexions et de jouir d’un statut de président sans même vivre une élection. Le rapprochant ainsi de Mokasa, Saddam Hussein, Fidel Castro …
Cindy réalise des spectacles de projection monumentale (Sharjah Light Festival, fête des Lumières de Lyon, Festival du Videomapping de Lille, Festival Glow d’Eindhoven, Royal Light Festival (Apeldoorn), des courtsmétrages (Cosmog), crée des installations immersives (Musée Curie, Khaïma (avec l’Aadn), Infinimes, Oasis Bizz’art), des créations collectives avec des ateliers artistiques ouverts à tout.es (Ateliers Médicis, Festival Éclat).
Par ailleurs, elle conçoit l’identité visuelle du média Auxsons.com et du Centre Léo Lagrange à Villeurbanne. Elle fait partie du collectif d’artistes « Fertile ».
Son travail explore les perceptions humaines des échelles infinies,
la mémoire organique et collective, l’ethnobotanique, notre relation
à la nature.
Son imaginaire est inspiré des formes et des forces en œuvre
dans la nature.
Ses dessins évoquent des correspondances réelles et rêvées
entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, entre le petite histoire
et la grande Histoire.
A l’initiative de R.U.E. du Soleil, Caroline intervient depuis une vingtaine d’années dans les établissements scolaires, en MJC, en centres de formation ou dans les centres sociaux, et dans les milieux associatifs, en France et à l’étranger.
Elle a été formée au théâtre institutionnel entre 2011 et 2014
par l’IRFACT (institut de recherche et de formation d’Arc en Ciel Théâtre) et cet outil lui permet d’ouvrir des espaces d’échanges
et de débats sur les thématiques sociétales qui nourrissent
son engagement politique.
Elle est formée aussi au clown acteur social avec la Compagnie Zafou’rire pour laquelle elle travaille actuellement et depuis 2016,
elle intervient en personnage théâtralisé pour créer des espaces hybrides où la forme spectaculaire côtoie la participation des citoyens.
Elle travaille également sur des projets portés en collectif à l’écriture, la mise en scène et en direction artistique. Elle a été formée récemment aux pratiques narratives et se délecte de cette intention : Restaurer la dignité et la beauté dans la vie des personnes.
C’est une femme intense et expérimentée, si elle a un merveilleux jeu de jambe, c’est dans les jeux de mots qu’elle excelle ! Engagée jusqu’au bout des ongles, c’est avec sincérité qu’elle tisse les relations. Vive et efficace, elle n’a pas son pareil pour rassembler et embarquer les troupes autour de sujets de société qui nous révoltent !
Après sa formation, se dirige très vite vers la fabrication d’un univers bien à elle qu’elle aime à partager le plus souvent possible. Parallèlement à cela elle devient scénographe pour des compagnies de théâtre telles que Métalu à Chahuter, la Compagnie des Astres, Sens ascensionnel… Marie co-organise également le festival Vague à Vauban et autres fantaisies publiques.
Elle a établi son atelier dans des lieux collectifs auxquels elle participe activement : à la Malterie (Lille) puis à Métalu (Loos).
Quand elle arrive dans la Drôme en 2005 elle co-fonde un lieu artistique partagé : le Quai à Pont de Barret.
Elle établit là son atelier fourmillant, et tout en continuant à travailler pour d’autres compagnies, telles qu’O.P.U.S, Délices Dada , Lardenois et Cie, les Veilleurs. Elle fonde en 2013 avec Gauthier David, Bertrand Boulanger et Stéphanie Roche, la Compagnie Bigre ! Dès lors, elle s’attelle à élaborer avec d’autres des formes de recherches spectaculaires et joyeuses (Boum Boum Cosmos, Roubion, le Corso Cosmique, Youpiks, Allons-Y, etc…).
Elle aime également scénographier des festivals (Pépète Lumière, Le Bruit de la Musique, Densités) et à co-organiser le festival Pli, Ciboulot et d’autres événements sur le territoire où elle vit.
Au milieu de tout ce joyeux bazar, elle continue à tisser son univers singulier qu’elle aime à partager à travers des expositions et des ateliers.
Née en 1990 à Yaoundé et élevée dans la culture camerounaise du côté maternel et la culture malienne du côté paternel, elle arrive en France à 10 ans et y grandit en s’intégrant rapidement.
Curieuse de nature et passionnée par l’histoire, l’ethnologie et les sciences humaines, elle s’est dirigée dès le collège vers une spécialité en Arts Appliqués, voyant en l’art un vecteur permettant d’établir ou d’actualiser notre rapport avec nous-même, avec notre environnement, nos semblables.
Afin de se tourner vers les questions sociales d’une manière plus directe,
elle a fait un master en psychologie puis une formation d’éducatrice spécialisée. Par la suite elle a exercé ce métier avec engagement
pendant 10 ans.
En parallèle elle continuait ses activités artistiques, participant à divers événements et expositions. En 2020, elle a intégré un collectif de huit artistes nommé « Fertile ».
Elle a un atelier au Poët-Laval, en Drôme Provençale, plus précisément à l’Usine, un tiers-lieu et une pépinière d’artistes et d’artisans de la région ; durant une grande partie de l’année des expositions d’art contemporain sont organisées dans le Hall de cette ancienne usine de céramique.
Karen est une sociologue et maîtresse de conférences en science politique à l’Université Paris Nanterre, spécialisée dans le gouvernement des migrations internationales. Ses travaux se concentrent sur les pratiques de classification et de légitimation des mobilités, utilisant des approches socio-historiques et ethnographiques pour étudier les politiques migratoires « par le bas ».
Elle a notamment analysé les transformations de l’asile et la distinction entre réfugiés et migrants à travers une étude sur l’Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides depuis les années 1950, résultant en la publication de son ouvrage « L’asile et l’exil ».
En plus de ses recherches académiques, Karen explore les interactions entre arts et sciences sociales, participant à des projets comme l’exposition sur les migrations asiatiques en France et le projet Atlas Cinéma, qui utilise le vidéo mapping pour projeter des films cartographiques sur les murs de la ville (https://www.etrangemiroir.org/?portfolio=atlas-cinema).
Elle est également impliquée dans des projets muséaux et scientifiques, comme l’Ethnopôle
« Migrations, Frontières, Mémoires » et la création d’un espace muséal à Noyant d’Allier, dédié à l’histoire de l’accueil de familles vietnamiennes rapatriées.
Angela est chanteuse et ethnomusicologue ayant étudié des pratiques musicales très diverses provenant de tous les continents et fondatrice du groupe Valientes Gracias d’inspiration afro-colombienne.
En tant qu’artiste colombienne exilée en France, elle choisit d’entrer en relation avec d’autres femmes ou des personnes non artistes pour créer et enrichir une création qui répond aux questionnements et aux enjeux vécus par les personnes elles-mêmes. Nul besoin d’inventer mais seulement de guider les personnes dans le processus créatif en proposant des outils qui les orientent dans le chemin de la création artistique comme expression sensible.
Les ateliers de chant et d’expression vocale et musicale sont des moments d’échange privilégiés où, avec les outils qui leur sont familiers, propres et uniques, peuvent s’exprimer les personnes dans ce qu’elles ont de plus intime et à la fois de plus social, toute la somme des paramètres qui constituent la base du collectif. Un collectif attaché à rendre visible et concret le partage et à veiller sur le bien commun.